COP 21 Paris Un accord mondial historique a été adopté
Peut-être vous le saviez
déjà, il s’est clôturé en France dans la ville de Bourget (Seine-Saint-Denis)
après deux semaines soit du 29 au 12 décembre de cette année, le sommet
international sur la lutte contre le réchauffement climatique. Après débats et
négociations les 195 pays participants ont abouti à un accord commun jugé
historique et salvateur pour l’atténuation des émissions de gaz à effets de
serre en deçà de 2°C si possible à 1.5°C.
Après plusieurs échecs
de trouver un accord commun dans divers sommets organisés par les nations unies
sur les changements climatiques notamment celui de Copenhague, de Lima, de Rio,
etc. Celui de Paris semble apporter un nouveau soufflet et une nouvelle
espérance à la planète en ce qui concerne la lutte contre le réchauffement climatique.
À près de deux semaines et de deux nuits blanches les 195 pays représentants à
cette COP 21 ont approuvé par consensus à un accord universel sur le climat.
Un texte de 12 pages et
plus de 29 articles a été présenté dans la matinée de samedi 12 décembre. Ledit
texte énumère des dispositions à apprendre pour réduire les émissions de gaz à
effets de serre et l’aide financement de 100 milliards de dollars américains
que doit contribuer les pays du nord en faveur des pays du sud en vue de
l’aider à s’adapter aux changements climatique s. Une obligation qu’ils doivent
coût que coût assumé pour sauver la planète.
Mais sous une autre œil,
cet accord semble pour bon nombre d’africains et ONGs, contraignant pour les
pays africains en plein émergence. Limiter les émissions de gaz à effets de
serre serait un frein pour leur croissance et à un développement surtout dans
ce siècle numérique. Alors que l’Afrique dans son ensemble n’émet que 4.5
pourcents de gaz à effets de serre. A lors que la chine, l’Inde, les Etats-Unis,
le Canada occupent une bonne place sur la liste de « grand polluer »
mondial.
Même si plusieurs
climato-sceptiques d’une manière ou d’une autre, qualifient cet accord d’injuste
et irréalisable, Laurent Fabius ministre des affaires étrangères et président
de cette COP 21 le juge : « juste, équitable, durable et dynamique
juridiquement contraignant ».
Plusieurs délégués de
195 pays représentés à cette COP 21 lors de leurs allocutions, se sont dits
satisfait de la ratification de cet accord mondial et dont ils jugent
historique sur la lutte contre le réchauffement climatique. Le président
français, François Hollande lors de son speech a souligné que « ensemble, après plusieurs d’échec nous avons
arrivé à un accord international sur le climat, le monde a écrit une nouvelle
page de l’histoire… ». Même opinion que partage le premier ministre
indien, Narenda Modi « nous n’avons
pas seulement voté une loi, le faisant nous avons sauvé de plus de 7 milliards
d’habitants de la terre». « Les délibérations à la COP21 et l'accord de Paris
démontrent la sagesse collective des dirigeants mondiaux pour atténuer le
changement climatique » a-t-il ajouté.
2°C
une ligne rouge à ne pas franchir
Cet accord mondial approuvé
en unanimité limite les émissions de gaz à effets en deçà de 2 degré Celsius si
possible à 1.5°. Une ligne rouge les 195 pays signataires de l’accord devront
respectés avant le 1er Janvier 2020.
100
milliards d’aide financières
Pour y parvenir à la
réduction des émissions de gaz à effets de serre et l’adaptation des pays du
sud face aux changements climatiques, une enveloppe de 100 milliards de dollars
américains devra être consacré par an d’ici 2020 pour soutenir les pays en
développement et de financer les transitions vers des économies bas-carbones et
résilientes (énergies vertes, les éoliennes, etc.)
La
RDC une cheville ouvrière dans la COP 21
La République
démocratique du Congo représentée dans cette Cop 21 Paris par son ministre de
l’environnement, Robert Bokpolo et celui des affaires étrangères, Raymond
Tshibanda s’est dit prête à s’engager à une gestion durable et responsable de
son potentiel ressources. La RDC grâce son énorme potentiel ressources, une
potentiel hydroélectrique, ayant à un massif forestier classé deuxième au monde
après celui d’Amazonie, plus 50 % d’eau douce, etc. véritable cheville ouvrière
pour la contribution à une grande partie de la réduction des émissions de gaz à
effets de serre.
Bien que cet accord ait
été ratifié, il reste à recherche des solutions et des moyennes à mettre en
œuvre pour son application en vue de lutter contre le réchauffement climatique
et de sauver la planète dans les jours qui suivent.
Par cette note de
satisfaction, la COP 21 Paris transmet le bâton au Maroc pour l’organisation de
la COP 22 dans la ville de Marrakech du 07 au 18 décembre 2016.
Samuel
MATONDO DITUMWENE
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