Révolution de la
modernité au secours !
Le boulevard Ezo
abandonné
Nous ne sommes pas en plein jungle, mais bel et bien sur le boulevard
Ezo au quartier Yolo-sud dans la commune de Kalamu. Cette route qui relie les
avenues Université et Kimwenza se trouve dans un état de délabrement profond.
Si bien que qu’elle est devenue, pratiquement impraticable depuis plusieurs
années suite au débordement des eaux. Aujourd’hui, cette route est abandonnée.
Ce tronçon est devenu impraticable, depuis un long moment
suite à un débordement des eaux des caniveaux bouchés. Ces eaux forment des
flaques d’eaux stagnantes qui barrent certaines avenues (Mampiko, Sasa, Makere)
sur lesquelles poussent des mauvaises herbes de toutes sortes.
Une verdure sale en dessous de laquelle se forme la boue et
c’est dans ce terrain propice où viennent se reposer les mouches et des oiseaux
de nature sale. C’est par là encore passent les câbles souterrains non isolés
de la Société nationale d’électricité (SNEL), au vu de tout le monde. Ce qui constitue
un véritable danger pour la population.
C’est à côté de cet environnement malpropre que certaines
personnes exercent leurs commerces sans gêne en vendant notamment des aliments
sans les couvrir. Tout près de là, s’ouvrent en face de ces saletés aux odeurs
nauséabondes les portes d’une pâtisserie se trouvant au rez-de-chaussée d’un
immeuble.
Même fléau à la place
Goya sur l’avenue Pinzi
Ce Fléau n’a pas épargné l’avenue Pinzi. Les eaux qui
proviennent du carrefour Ezo et Pinzi se drainent le long de l’avenue Pinzi
avant d’atteindre la place Goya. Ces eaux se divisent aux affluents sur les
avenues : Mabika, Yoko et Makere. Ces avenues sont devenues compléments
inaccessibles aux véhicules, aux motos et aux bicyclettes suite au bouchage des
caniveaux à l’intérieur desquels s’amoncellent des sachets, déchets et autres
immondices qui barrent les eaux de ces caniveaux.
La place Ezo au quartier Yolo-sud dans la municipalité chère
à Jean-Claude Kadima présente également un tableau déplorable. A place des
fleurs qui pouvait embellir cet espace c’est plutôt de mauvaises herbes qui en
décorent les alentours ; des poteaux d’éclairage d’une vestuté extrême qui
n’éclairent même plus ; caniveaux bouchés qui ont permis le débordement
des eaux qui rongent chaque jour le sens servant de retour. L’autre sens
servant de l’aller est devenu exigu car il sert maintenant aux chauffeurs deux
sens, aller et retour.
Les quartiers Yolo-sud et Yolo-nord, dans leur ensemble,
méritent un coup de pioche car ils se trouvent dans un état très déplorable,
étant dépourvus d’un service d’assainissement. Parce qu’on remarque, un peu
plus loin sur l’avenue Kikwit tant d’immondices sur l’avenue et une partie est
délabrée. Cette longue avenue qui sépare de part et d’autre : les communes
de Ngaba, Makala, Lemba, Kalamu et Limete. Elle pouvait servir de raccourci en
commençant par l’avenue Lubefu à la commune de Lemba jusqu’au point Kikwit dans
la commune de Makala qui est complètement délabrée, voire jusqu’à la commune de
Selembao.
De même, sur l’avenue Université, tout près de l’immeuble du
pharmacien Ntondele et d’une station-service. Fet axe routier conduisant
jusqu'à Kapela s’abime du jour au lendemain. Les caillasses qu’on avait placées
là bas étaient emportées par les eaux de la pluie.
Il sied de signaler qu’au quartier Yolo-sud, seule l’avenue
Kimwenza est en bon état bien qu’une partie ne soit pas encore asphaltée.
Vu cette situation, les habitants ont lancé une sonnette
d’alarme en appelant les autorités municipales de Kalamu à entreprendre les
travaux de réhabilitation pour sauver boulevard Ezo. Et Comme un dicton dit, les
routes précèdent le développement, les quartiers Yolo-sud et Yolo-nord ont
besoin d’une thérapie de choc de la Révolution de la modernité du pharmacien
Joseph Kabila Kabange pour guérir les maladies dont en train de souffrir ces
quartiers.
Samuel Matondo
Ditumwene
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