En face de l'IFASIC, Les kiosques nous rendent un mauvais service

 En face de l'IFASIC 

Les kiosques nous rendent un mauvais service 

La musique, les bruits, les cris, les tapages telle est l’ambiance qui règne dans les kiosques, les terrasses et les bistrots qui sont aux alentours de l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (IFASIC) dérangent non seulement les étudiants qui sont aux cours et les professeurs, mais aussi d’autres institutions du pays qui sont dans les parages.

Un tableau déplorable qui surgit des mécontentements et fait coulé beaucoup de salive de la part non seulement des étudiants eux-mêmes mais également du corps professoral de cette alma mater, qui ne cessent de dénoncer et déplorer ces dérangements, qui les empêchent de bien travailler et de bien dispenser les cours.

Les détenteurs de ces kiosques et ces bistrots ne se rendent pas compte, qu’ils sont entrain de rendre un mauvais service au pays par le biais de la jeunesse, espoir de demain.

Plusieurs étudiants n’ont pas donné leurs langues au chat pour dénoncer ces dérapages qui ne leur permettent pas de bien assimiler la matière, ces bruits et ces jacassements provenant de l’extérieur les dérangent au moment des cours. Surtout pour ceux qui préparent leurs travaux de fin de cycle. Souvent ce sont les étudiants qui préfèrent les auditoires C à la place de A et B de l’IFASIC pour bavarder, jaser, etc. boire, manger, discuter, etc ce n'est pas mauvais mais il serait mieux s'ils les font avec conscience, d'ailleurs ce sont les pratiques normales pratiquées dans n'importe quel campus.  

Là où le bât blesse, nous observons dans ces kiosques la vente des boissons alcoolisées, ce qui est en outre déconseillé et prohibé dans les milieux universitaires à cause des conséquences nuisibles qu’elle cause à la santé.

Notons à ce sujet, qu’une décision a été prise par Théophile Mbemba, ministre de l’enseignement supérieur et universitaire, visant la suspension de toutes activités commerciales d’obédience brassicole qui sont exercées dans les institutions qui figuraient sur la liste l’UPN, l’UNIKIN, pour ne citer que celles-là, ont été en bonne position.

Nous osons croire que les autorités universitaires et les autorités ayant en charge la régulation des sites universitaires feront le nécessaire et prendront les mesures efficaces afin de les interpeller et les encadrer pour éviter ces dérapages.

Samuel Matondo Ditumwene