Les sites d’universités méritent d’être dépoussiérés



Enseignement supérieur et universitaire de Kinshasa

Les sites d’universités méritent d’être dépoussiérés



Les universités de la ville province de Kinshasa ne seront jamais des monastères ou des couvent mais elles ne peuvent pas être, non plus, des endroits où les étudiants et les étudiantes doivent se livrer à des scènes déplorables de dépravation des mœurs caractérisées par des troubles, des bagarres entre eux et, chez les étudiants, le port d’habits extravagants, pendant qu’elles adorent sécher les cours en préférant se reposer dans des bars et terrasses des alentours. Après tout, on est à l’université on n’est plus à l’école secondaire. « Chacun est libre de mener sa vie comme il l’entend », arrivent à se défendre certains étudiants.







Ceux qui fréquent de temps à temps les campus de la ville de Kinshasa peuvent témoigner de tout ce qui se passe dans ces sites universitaires. Les étudiants et les étudiantes, considérés comme l’élite de demain, se livrent à des comportements déshonorants. Ils sont devenus des modèles pour les jeunes écoliers. A la moindre brouille, ils n’hésitent souvent à se livrer à des bagarres parfois sanglantes comme le feraient des délinquants de la cité. A les entendre parler, ce sont plus des paroles obscènes qui sortent de leurs bouches une perversion de l’indécence ou de la pudeur à un degré élevé. Si bien qu’on se demande si on est dans une université ou ailleurs.


Les cas les plus récents sont ceux : qui s’est passé il y a quelques jours à l’Institut National des bâtiments et travaux publics (INBTP), où les étudiants se sont livrés à des actes de vandalisme, brillant les véhicules, pillant les magasins, tabassant les citoyens voire une journaliste de la RTVS1 a été victime de ces troubles, pour protester contre la hausse de frais académiques. Et celui qui s’est passé dans l’une de plus grandes universités de la RDC. Où un étudiant de la première licence s’est cassé le bras lors des tiraillements entre les étudiants de première licence et ceux de premier graduat qui se disputaient une salle de cours. Les tiraillements se sont vite transformés en une bagarre sur le balcon d’un immeuble de 2 niveaux en plein construction qui a servi de ring, malheureusement sans cordes. Conséquences : l’étudiant de première année de graduat est parvenu à renverser l’un de ses adversaires qui va faire un atterrissage raté. Il en est sorti avec un bras cassé.

Mondialisation ou perversion ?

A ces troubles et bagarres, il faut ajouter d’autres comportements des étudiants qui dérangent régulièrement le monde qui fréquente ces campus. Il s’agit notamment du problème d’accoutrement de ces étudiants et étudiantes. Ces jeunes gens appelés à être demain des responsables à tous les niveaux dans leur pays, s’habillent de manière indécente et impudique. Au point où ces habillements arrivent à scandaliser aussi bien les étudiants eux-mêmes que leurs professeurs et leurs parents. Le tout au nom de la mondialisation.

Dans les auditoires où entrent les autorités académiques et professeurs, les étudiantes portent des habits si moulants qu’ils dessinent pratiquement leur corps, sinon certaines parties de leur corps. Bien de ces étudiantes ainsi habillées préfèrent se mettre aux premières loges de l’auditoire, bien en vue pour le besoin de la cause.

Est chanceux le professeur qui n’aperçoit pas les petits vêtements de ces étudiantes, sinon leurs seins qu’un body ou une camisole volontairement serré arrive à faire ressortir. Qui harcèle qui ?

Les instruments d’épouvantails pendant les marches

Les  sites universitaires sont devenus pour beaucoup de politiciens de véritables viviers, des réservoirs où ils peuvent pêché à qui mieux des jeunes faciles à manipuler. Ainsi les étudiants sont-ils parfois instrumentalisés par des plus malins qui les utilisent dans des marches ou manifestations à caractère politique. Les derniers événements du 19 et 21 janviers à Kinshasa illustrent bien cet exemple.

Le professeur MWEZE Dominique a toujours dit qu’il y a « L’Essentiel et l’accessoire ». Dans leur comportement de tous les jours, les étudiants doivent savoir choisir entre l’essentiel et l’accessoire pour que, demain ils ne regrettent pas leur choix.

Sans doute, l’étudiant congolais n’a pas encore pris conscience des charges et des responsabilités qui l’attendent  pour son avenir propre et celui de son pays. Les anti-valeurs semblent accapare son attention au détriment de l’essentiel.

Il est grand temps que l’Etat congolais reprenne les choses en mains pour sauver ces alma mater. Dont l’mage est ternie par les comportements avilissants de ceux qui devraient porter très haut l’étendard des universités congolaises.
Tous ceux qui une parcelle d’autorité à l’université ont le devoir de se remettre en cause leur comportement car dans ce désordre, tout le mode à une part de responsabilité.

Moralité les sites universitaires doivent être dépoussiérés.



Samuel Matondo Ditumwene



         

Commentaires