Civisme, un 6 ième chantier négligé



RDC :

Civisme, un 6ième chantier négligé


La république démocratique du Congo, particulièrement sa capitale Kinshasa souffre plus d’une décennie depuis la deuxième république d’un manque de civisme dans les esprits des congolais. Les vertus ont été transformées en vices, les valeurs qu’ont léguées nos parents, sont aujourd’hui jetées dans la mer de l’oublie. Tant des maux caractérisent la vie en cette 3ième république. Bien qu’il y ait eu des campagnes contre ces comportements d’anticivisme dénommées « Tolérance zéro » en vue décourager tous citoyens dont aux agir subversifs. Les réalités sur le terrain nous démontrent clairement que cela n’a abouti à rien. Les choses vont toujours de mal en pis, la notion du civisme s’est réfugiée loin du toit congolais, voire chez ceux qui légifère les lois.


Ces maux des gouvernants ont infectés même les gouvernés. Toutes les administrations du pays logent dans les enceintes des anti-valeurs : la corruption, des fraudes, blanchissements d’argent, tracasseries de toutes natures, etc. des véritables « kuluna en cravate » ces hommes en col blanc. Ces choses n’ont pas épargnées le secteur de transport surtout celui du transport routier. Les receveurs qui ne cessent de s’agripper à la portière de véhicule durant leurs heures de travail, les motocyclistes négligent le port des casques avec tous les risques que ce métier comporte, les services chargés de transports se laissent dans la corruption exagérée, la Police de circulation routière (PNC) organe chargé de la surveillance et de contrôle des conducteurs, des piétons et des véhicules sont les premiers apôtres de la corruption.

Une situation qui nous pousse à se demander si les enseignements et les formations du civisme routier sont-ils bien transmis ? Ou ce n’est qu’une simple négligence de la part des chauffeurs, des motocyclistes, les receveurs, etc.
Sans ambages le secteur de transport à Kinshasa n’a pas des notions du civisme, en particulier du civisme routier et des règles de bonne conduite n’existent pratiquement pas chez les taxi-mens. Voilà pourquoi cela constitue tout un chantier important que l’autorité doive faire respecter coûte que coûte : le 6ème chantier.

Ce qui appelle le changement des mentalités de tous les Congolais, des conducteurs et de receveurs de bus en particulier. En effet, cela doit constituer le 6ème chantier qui doit compléter les 5 autres chantiers prônés par le chef de l’État Joseph Ka­bila Kabange.

La prise de conscience de chaque Congolais, le changement des mentalités, les règles de bonne conduite et d’éducation à la citoyenneté doivent être enseignées aux personnes évoluant dans le secteur de transport, surtout aux conducteurs et aux receveurs de bus.
Pour la protection de leurs vies, ces convoyeurs et receveurs doivent revenir à la raison et la PNC organe habiliter de faire respecter et le devoir de les aider à appliquer ces règles. Ces mauvais comportements les exposent aux accidents souvent mortels. C’est le cas de nombreux accidents enregistrés à la Cité verte, à Kingasani sur le boulevard Lumumba, au Rond-Ngaba, etc.

Rappelons également, que ce phénomène qui revient aujourd’hui à Kinshasa remonte d’une période un peu lointaine où les receveurs kinois se comportaient mal. Il a fallu que le président Laurent-Désire frappe fort pour les discipliner.

Aux autorités de la ville de Kinshasa, au commissariat de la Police nationale congolaise ainsi qu’à la Commission nationale de prévention routière (CNPR) d’emboîter les pas au feu président Laurent-Désiré Kabila, en prenant des mesures drastiques et rigoureuses pour barrer la route à ces hors-la-loi. 

Samuel Matondo Ditumwene


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